Category Archives: FRANCAIS – ΓΑΛΛΙΚΑ

Εβδομάδα διεθνούς αλληλεγγύης με τους πολιτικούς κρατούμενους/κρατούμενες (9 με 17 Απρίλη 2016)

semaine-internationale-2016

Γαλλική μετάφραση της ανταπόκρισης ενός μαχητή του Επαναστατικού Συνδέσμου Διεθνιστικής Αλληλεγγύης από τη Ροζάβα και της συνέντευξής του στην εφημερίδα ΑΠΑΤΡΙΣ

Correspondance révolutionnaire avec Rojava

Entretien avec Heval Odyssev, combattant membre de la Ligue Révolutionnaire de Solidarité Internationaliste qui participe aux Brigades Internationales de Libération du Rojava.
(Note: Le camarade qui a répondu à l’entretien est grec, mais comme tous les internationaux qui participent à la résistance kurde et à la révolte de Rojava, il a pris un nom kurde, afin d’insister sur son positionnement internationaliste.)

Pourrais-tu nous décrire dans la mesure du possible ce que tu voudrais rapporter de ton expérience jusqu’à maintenant à Rojava?

(Sur la demande du camarade, en lieu et place de la première réponse nous publions le texte d’information-appel à participation qu’il a envoyé lui-même de Rojava.)
Correspondance du front de Rojava par un combattant de la Ligue Révolutionnaire de Solidarité Internationaliste et de la Brigade Internationale de Libération:
Ces trois dernières années, une guerre sanglante s’étend au sein du Kurdistan syrien. Au moins en ce qui concerne le territoire de Rojava, celle-ci tend à prendre les caractéristiques d’une guerre de libération sociale et politique.
Dans ces affrontements, les principales parties impliquées sont: le régime de l’ancien dictateur Assad (lequel est soutenu aujourd’hui par la Russie, l’Iran et la Chine), différentes organisations religieuses et nationales (L’Armée de Libération Syrienne, Le Front Al-Nosra et d’autres), l’Etat turc, le Califat Islamique et le mouvement de libération autonome kurde.
Le conflit qui avait au départ pour but la protection des intérêts de l’impérialisme américain en Syrie et plus généralement au Moyen-Orient, a galvanisé les organisations fondamentalistes et fascistes comme DAECH. Ce dernier, assisté majoritairement par les élites économiques fondamentalistes des régimes du Moyen-Orient, a étendu sa présence et sa dominationtyrannique dans une grande partie de la Syrie et de l’Irak.
Le régime turque ya aussi joué un rôle important, il avait développé avec DAECH d’étroites collaborations économiques, politiques et stratégiques. Le but était de servir ses intérêts au Moyen-Orient contre les populations kurdes et le mouvement kurde, qui se trouvaient dès le début directement visés par DAECH.
Cet affrontement a causé des centaines de milliers de morts, de blessés, de déportés. C’est pourtant au milieu du vacarme de la guerre que s’est constitué un mouvement social et politique de libération qui porte les caractéristiques suivantes:
1) la libération de la population kurde en tant qu’elle subit une oppression et une marginalisation économique, politique et culturelle, vis à vis de l’Etat syrien.
2) la libération d’une grande partie des populations arabes et d’autres ethnies de la tyrannie du régime d’Assad et leur unification sur des bases équitables sur les territoires libérés de Rojava.
3) la libération des femmes et leur implication dans les structures sociales nouvellement créées, en particulier par la participation au combat dans les bataillons du YPJ.
4) l’effort – bien qu’encore à un stade élémentaire en raison de l’intensité de la guerre – de constituer des structures politiques, économiques et sociales qui ont pour principe l’auto-gestion, la participation équitable à l’organisation et aux décisions. Enfin, la mise en place d’un nouveau modèle social, plus horizontal et égalitaire, dont le but n’est pas seulement d’arriver à créer une section révolutionnaire au Moyen-Orient, mais de disséminer dans un même mouvement, les graines de la libération sociale et politique.

A partir de ce cadre, il est du devoirde chaque rebelle internationald’agir selon trois axes :
a) de se tenir effectivement et combativement en solidarité avec l’effort révolutionnaire de Rojava et de tirer des enseignements de l’expérience radicale vivante à chaques niveaux – politique, organisationnel, stratégique.
b) de développer des liens dans la lutte et de les consolider via différents types de relation avec les rebelles du monde entier et avec d’autres mouvements révolutionnaires, partout où se déplient et où sont requis toutes sortes d’effort logistiques, politiques et humains.
c) de raviver le programme de ralliement aux combats révolutionnaires et l’imaginairede la solidarité révolutionnaire internationale,sur le territoire grec et au sein du mouvement révolutionnaire grec.
Considérant ce qui précède, j’ai choisi de rallier il y a quatre mois le mouvement révolutionnaire de Rojava et de participer activement au combat, dans les rangs des Yekîneyên Parastina Gel / Yekîneyên Parastina Jin (Unité de Protection du Peuple et la faction féminine non-mixte YPJ) et de la Brigade Internationale de Libération, membre de la Ligue Révolutionnaire de Solidarité Internationaliste, en me battant non seulement contre les fondamentalistes fascistes de DAECH mais aussi contre les plans du capitalisme international, américain, turque, etc., dont DAECH constitue un instrument et un outil.
Des terres de Rojava, j’envoie mes salutations combatives et un message de résistance aux camarades révolutionnaires de Grèce.
VIVE LA REVOLUTION DE ROJAVA
VIVENT LE YPG/YPJ ET LE BIL
VIVE LA LRSI
JUSQU’A LA VICTOIRE
Ηeval Odyssev
Rojava, le 27 juillet 2015.

Concernant la guerre contre DAECH

– Quelle est la composition politique de la Brigade Internationale de Libération, et quels groupes y participent ?
Les Brigades Internationales de Libération comprennent principalement des organisations révolutionnaires turques mais aussi des organisations et des camarades internationaux venant de différents pays d’Europe,chacun provenant de multiples horizons politiques(marxistes communistes, anarcho-communistes, plus généralement des libertaires et des antifascistes).
Sont exclus les sexistes, les racistes, les nationalistes etles fanatiques.
La Ligue Révolutionnaire de Solidarité Internationaliste est une organisation qui lutte pour la révolution sociale mondiale. Y participent des communistes libertaires et des anarchistes de Grèce. Plus particulièrement, la Ligue a pour but la solidarité concrète sur le terrain des conflits armées internationaux. Elle lutte aux côtés des classes opprimées pour la libération sociale contre la domination des Etats et du Capital.
La solidarité concrète se doit d’avoir les caractéristiques de la lutte sociale sur chaque point de conflit, en brisant les frontières de la tyrannie, de l’oppression et de l’exploitation. Nous avons pour but, parallèlement à l’amplification polymorphe des forces révolutionaires en Syrie, en Irak, en Turquie et plus largement dans le Moyen-Orient, d’ouvrir une voie de solidarité depuis les territoires grec. Par là, on ne vise pas seulement à entreprendre de mettre en place concrètement le programme de la Brigade Internationale de Libération, mais simultanément, de promouvoir au delà des limites locales la coordination et la coopération.
La Ligue ouvre sur le territoire grec des voies pour la discussion avec la révolution de Rojava et pour le façonnement collectif d’un mouvement révolutionaire international. Continue reading Γαλλική μετάφραση της ανταπόκρισης ενός μαχητή του Επαναστατικού Συνδέσμου Διεθνιστικής Αλληλεγγύης από τη Ροζάβα και της συνέντευξής του στην εφημερίδα ΑΠΑΤΡΙΣ

Ενημερώσεις από παρέμβαση στο Γαλλικό Ινστιτούτο

Σάββατο 15 Νοέμβρη 2014 πραγματοποιήθηκε αποκλεισμός του Γαλλικού Ινστιτούτου Αθηνών από είκοσι αλληλέγγυους συντρόφους και έγινε παρέμβαση μέσα στο προαύλιο και τις αίθουσες διδασκαλίας, με μοίρασμα κειμένων, κοινοποίηση από ντουντούκα, ρίψη φλάϊερ και συνθήματα. Η παρέμβαση ξεκίνησε στις 11:40 το πρωί και ολοκληρώθηκε μια ώρα αργότερα.

Ιδιαίτερο ενδιαφέρον είχε η αντίδραση της διεύθυνσης του Ινστιτούτου που υπάγεται στην γαλλική πρεσβεία. Τα συγκεκριμένα στελέχη του γαλλικού κράτους κρύφτηκαν πίσω από κάποιο “πρωτόκολλο ασφάλειας”, αναθέτοντας στον σεκιουριτά της G4 να διαχειριστεί την εξαιρετική κατάσταση. Ο μισθοφόρος της πολυεθνικής ιδιωτικής μπατσαρίας απευθύνθηκε αμέσως στην ελληνική αστυνομία και στην συνέχεια, εκτελούσε τις εντολές της. Οι επίδοξοι χωροφύλακες του Ινστιτούτου πρώτα επιχείρησαν ανεπιτυχώς να κλείσουν τις πόρτες των κτηρίων για να αποκλείσουν τους αλληλέγγυους στο προαύλιο, ώστε να βρεθούμε απομονωμένοι σε ενδεχόμενη κατασταλτική επέμβαση. Μετά, ενεργοποίησαν τον συναγερμό, προκαλλώντας πανικό σε μαθητές και γονείς. Ύστερα, συγκέντρωσαν και έκλεισαν τα παιδιά που προηγουμένως παρακολουθούσαν μαθήματα, μέσα σε μια αίθουσα. Εντωμεταξύ, κατέφτασαν δυνάμεις ΜΑΤ και ΔΕΛΤΑ και στάθηκαν στις δυο γωνίες του δρόμου.

Η τεχνοκρατική αντίδραση του μηχανισμού είχε πολλαπλές στοχεύσεις: Πρόκληση μιας τεχνητής ατμόσφαιρας τρομοκρατίας, απομόνωση των αλληλέγγυων από τους παρευρισκόμενους και στοχοποίησή τους για μια ενδεχόμενη αστυνομική επέμβαση, διαμόρφωση όρων τεχνοκρατικής πολεμικής αντιπαράθεσης, μετάθεση της πολιτικής ευθύνης για την στρατιωτική διαχείριση της κοινωνικής παρέμβασης σ’ έναν αυτοματισμό “ασφάλειας”, που εκπροσωπούταν από ένα μαντρόσκυλο της μεγαλύτερης εταιρείας εμπορίου καταστολής. Ωστόσο, αρκετοί παρευρισκόμενοι αντιτάχθηκαν στην τεχνητή κατάσταση τρομοκρατίας που επιχείρησε να επιβάλει η διεύθυνση του Ινστιτούτου.

Οι σύντροφοι ολοκλήρωσαν αποφασιστικά την παρέμβαση και αποχώρησαν ανάμεσα στιςδιμοιρίες φωνάζοντας: “Η αλληλεγγύη, το όπλο των λαών, πόλεμο στον πόλεμο των αφεντικών” και “ενάντια σε κράτος και λεηλασία, αγώνας για τη γη και την ελευθερία“.

Ο αγώνας ενάντια στην εκμετάλλευση της γης και στους ένοπλους μηχανισμούς του γαλλικού κράτους συνεχίζεται καθημερινά στη Γαλλία και σε άλλα μέρη.

Η συνέλευση αλληλεγγύης στους εξεγερμένους της Γαλλίας θα συναντηθεί πάλι την Τετάρτη 19/11 στις 4μμ στο Πολυτεχνείο (ΕΜΠ).

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Το κείμενο που μοιράστηκε:

REMI FRAISSE: ΚΡΑΤΟΣ ΚΑΙ ΚΕΦΑΛΑΙΟ ΔΟΛΟΦΟΝΟΥΝ

Στην Ταρν της νοτιοδυτικής Γαλλίας, διεξάγεται ένας κοινωνικός αγώνας ενάντια στην κατασκευή φράγματος, η οποία επιφέρει την καταστροφή του δάσους Σιβέν και του υδροβιότοπου της Τεστέτ. Η γη του Τεστέτ αποτελεί ένα από τα σημεία όπου το κεφάλαιο επελαύνει λεηλατώντας τον φυσικό πλούτο και την τοπική ζωή. Στην Ελλάδα, το σχέδιο λειτουργίας του φράγματος της Μεσοχώρας και εκτροπής του ποταμού Αχελώου, οι μεταλλευτικές επενδύσεις, η κατασκευή Βιομηχανικών Ζωνών Παραγωγής Ενέργειας (ΒΑΠΕ) σε όλη την ύπαιθρο, τα σχέδια εκμετάλλευσης δημόσιας γης μέσω του ΤΑΙΠΕΔ και τα Ρυθμιστικά σχέδια για την Αττική είναι ανάλογα παραδείγματα της λεηλασίας που επιχειρούν τ’αφεντικά σε όλο τον πλανήτη.
Η αντίσταση ενάντια στην λεηλασία δημιουργεί νέες κοινότητες αγώνα και δεσμούς αλληλεγγύης που σπάνε τα σύνορα. Το κίνημα αντίστασης ενάντια στα νέα μεταλλεία χρυσού στις Σκουριές της Χαλκιδικής, το NO TAV στην Val de Suse της βόρειας Ιταλίας που αγωνίζεται ενάντια στους σιδηρόδρομους υπερυψηλής ταχύτητας, οι περιοχές ZAD στην Γαλλία (Zone A Defendre – ζώνες προς υπεράσπιση) διαμορφώνουν ένα κοινό έδαφος απέναντι στην σαρωτική καπιταλιστική ανάπτυξη.
Στο δάσος Σιβέν τη νύχτα της 25ης προς 26η Οκτώβρη συγκεντρώθηκαν 7000 άνθρωποι για να ανακόψουν την επανέναρξη των καταστροφικών κατασκευαστικών εργασιών και να επανακαταλάβουν το δάσος απ’όπου είχαν εκδιωχθεί με βίαιη αστυνομική επιχείρηση ένα χρόνο πριν. Το ξημέρωμα οι κρατικοί μισθοφόροι επιτέθηκαν στους αγωνιζόμενους. Ο Ρεμύ βρέθηκε νεκρός μετά από ώρες. Δολοφονήθηκε από χειροβομβίδα κρότου λάμψης των μπάτσων.
Παρά την προσπάθεια του κράτους και των καθεστωτικών MEDIA να θάψουν το γεγονός, η δολοφονία του Ρεμύ πυροδότησε ένα κύμα εξέγερσης σε όλη τη Γαλλία. Από εκείνη τη μέρα πραγματοποιούνται καθημερινά δεκάδες συγκεντρώσεις και πορείες, αποκλεισμοί κρατικών κτιρίων, σχολείων και σχολών, αστυνομικών τμημάτων και στρατοπέδων της χωροφυλακής, συγκρούσεις με τους κατασταλτικούς μηχανισμούς και τους φασίστες. Στην εξέγερση απέναντι στο κράτος και τους δολοφονικούς βραχίονές του συστρατεύονται αντιστάσεις που εκκινούν από διαφορετικά πεδία, αλλά αναγνωρίζουν την κοινή ανάγκη για ελευθερία και δικαιοσύνη και τον κοινό εχθρό. Είναι οι λαϊκές συνελεύσεις, που προτάσσουν μαζικά την αχρηστία του κράτους και την διάλυση των ένοπλων μηχανισμών του από την ίδια την κοινωνία. Είναι οι μαθητές και οι φοιτητές που βγαίνουν μαχητικά στους δρόμους, όπως κι εδώ αυτές τις μέρες και ξυπνούν τους φόβους της εξουσίας.
Η δολοφονία του Ρεμύ αποτελεί μια ακόμη κρατική δολοφονία… Δεν πρόκειται για ένα τραγικό λάθος που θα λυθεί με την απόσυρση του συγκεκριμένου όπλου. Άλλωστε, όλες αυτές τις μέρες το γαλλικό κράτος συνεχίζει να χτυπά και να τραυματίζει διαδηλωτές, για να επιβάλει την τρομοκρατία του. Οι εξεγερμένοι στην Γαλλία δεν έχουν αυταπάτες για τον εγγενή δολοφονικό χαρακτήρα του κράτους. Αγωνίζονται για ένα κόσμο χωρίς την εκμετάλλευση και την κρατική καταπίεση και ξέρουν, όπως κι εμείς που αγωνιζόμαστε εδώ, ότι για να αποτινάξουμε τον δολοφονικό ζυγό καλούμαστε ν’αντιταχθούμε στις αστυνομίες και τους κρατικούς στρατούς με κάθε πρόσφορο μέσο.

ΑΛΛΗΛΕΓΓΥΗ ΜΕ ΤΟΥΣ ΕΞΕΓΕΡΜΕΝΟΥΣ ΤΗΣ ΓΑΛΛΙΑΣ
ΚΟΙΝΟΣ ΑΓΩΝΑΣ ΕΝΑΝΤΙΑ ΣΤΗΝ ΛΕΗΛΑΣΙΑ ΚΑΙ ΤΗΝ ΚΑΤΑΣΤΟΛΗ

Συνέλευση Αλληλεγγύης στους εξεγερμένους της Γαλλίας

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Συγκέντρωση Αλληλεγγύης με τους εξεγερμένους της Γαλλίας ΣΑΒΒΑΤΟ 22/11/14

Να κάνουμε την 22 Νοέμβρη μια μέρα ενάντια στις βιαιοπραγίες των ενόπλων μηχαμισμών του κράτους, σε εθνική και διεθνή κλίμακα, αλλά ας μην ξεχνάμε ότι κάθε μέρα, πριν και μετά από αυτήν την ημερομηνία, είναι κατάλληλη για να επαναστατήσουμε ενάντια σ’ ένα θεσμό που σακατεύει και δολοφονεί για λογαριασμό του κράτους «δικαίου» και των μαφιόζικων, καταστρεπτικών και κερδοσκοπικών σχεδίων του.

Κάλεσμα των κοινοτήτων αγώνα της Γαλλίας που υπεαρασπίζονται τη γη, ενάντια στην λεηλασία και την κρατική τρομοκρατία:

(Στα ελληνικά και στα γαλλικά)

Να κάνουμε την 22 Νοέμβρη

 Μια μέρα ενάντια στην αστυνομική καταστολή,

                             σε πανεθνική και διεθνή κλίμακα

Κάλεσμα για συμμετοχή στην κινητοποίηση την 22ηΝοεμβρίου, ενάντια στην αστυνομική καταστολή.

Η καταστολή που χτυπά τους καταπιεσμένους-ες μέσω των μαφιόζικων σχεδίων των κυβερνώντων, είναι ολοένα βιαιότερη.

Η άνοδος του Σοσιαλιστικού Κόμματος στην εξουσία δεν πρόκειται ν’ αλλάξει τίποτα.

Η αστυνομία, η χωροφυλακή και ο στρατός πλήττουν και σακατεύουν εξίσου, ίσως πολύ περισσότερο τώρα, με όχημα τον εντεινόμενο φασισμό, υπό τη κάλυψη της παγκόσμιας οικονομικής κρίσης. Κι’ όλο αυτό χάρη στα όπλα, των οποίων η αποτελεσματικότητα επιτείνεται με τις επενδύσεις στην στρατιωτική τεχνολογία.

Αλλά εκτός από τους προϋπολογισμούς που διατίθενται για τον πόλεμο, που μεγαλώνουν όλο και περισσότερο, αυτό που είναι ακόμη πιο ανησυχητικό  είναι η προθυμία των μπάτσων, χωροφυλάκων και στρατιωτικών, όπως και των πολιτικών πατρώνων τους, να υπερασπίζεται τη βία τους. Η πανταχού παρουσία και ανεξέλεγκτη χρήση των οπλοβομβίδων κρότου-λάμψης, των «εκτοξευτών αμυντικών βλημάτων» (οι οποίοι είναι στην πραγματικότητα οπλοβομβίδες κρότου-λάμψης μεγέθους XXL!) και των εκρηκτικών χειροβομβίδων διασποράς είναι σαφή παραδείγματα.

Ακόμη και ο λόγος (της κρατικής βίας) εκφράζεται χωρίς αναστολές, ενώ η βία γίνεται καθημερινή κοινοτυπία! Απέναντί μας, οι μπάτσοι γελάνε και μας απειλούν όταν τους ρωτάμε αν είναι περήφανοι που σκότωσαν.  Ένας από τους υπεύθυνους της αστυνομίας της Ταρν δήλωνε πρόσφατα ότι εκείνοι και εκείνες που εναντιώνονται στις «δυνάμεις της ευταξίας» πρέπει να αναμένουν ότι θα υποστούν ενδεχόμενους βίαιους τραυματισμούς!!!

Εδώ και κάποιες μέρες, η αστυνομία σκότωσε. Ξανά.

Εμείς, οι συγκεντρωμένοι-ες στο Τεστέτ για να αγωνιστούμε ενάντια στο θανατηφόρο σχέδιο του φράγματος του Σιβένς, χάσαμε έναν φίλο. Τις πρώτες ώρες της Δευτέρας 26 Οκτωβρίου του 2014, κάποια μέτρα μακριά από τους στρατιώτες του κράτους, που ήταν οπλισμένοι και προστατευμένοι από τις πανοπλίες και τις ασπίδες τους, εκεί, ο Ρεμί Φρέζ δολοφονήθηκε από το οπλισμένο χέρι του κράτους.

Από μια ευθύα βολή (οπλοβομβίδας) ενός υπαλλήλου του πολέμου των χειροβομβίδων διασποράς, που στόχευε πιθανόν στο κεφάλι του και σφηνώθηκε μεταξύ του λαιμού και των ώμων του. Παρεμπιπτόντως, ακόμη κι οι εσωτερικοί κανονισμοί των οπλισμένων κρατικών μηχανισμών απαγορεύουν τις ευθύες βολές κάτω από μια συγκεκριμένη απόσταση και απαγορεύουν εξίσου να γίνεται στόχος το κεφάλι ή να βάλουν από κοντινές αποστάσεις με ορισμένα όπλα.

Δεν πρόκειται για ένα ατύχημα. Είναι μάλιστα να αναρωτιέται κανείς πως δεν συνέβη νωρίτερα μια τέτοια τραγωδία. Στην πραγματικότητα, όλες αυτές τις μέρες, οι επιθέσεις των αστυνομικών, των χωροφυλάκων και του στρατού έχουν ξεπεράσει τα πλαίσια ακόμη και των ίδιων τους των νόμων! Δεν μετράμε πια τα γόνατα, τα χέρια, τις κοιλιές και τα κεφάλια που στοχεύονται!!! Η ανήκουστη και παράνομη βία τους έχει αφήσει σε όλους-ες μας τα σημάδια της, είτε είναι σωματικά είτε είναι ψυχικά. Αυτή τη φορά παρέσυρε μαζί της έναν άνθρωπο : τον Ρεμί Φρεζ.

Αλλά ακόμη κι αν ο θάνατος του Ρεμί έγινε πρωτοσέλιδο στα ΜΜΕ και ενόχλησε τα κράτη, ας μην θεωρήσουμε ότι αποτελεί εξαίρεση.

Τέλη Αυγούστου, ένας άνθρωπος χωρίς χαρτιά βρέθηκε νεκρός μέσα σ’ένα αυτοκίνητο της BAC (Αντεγκληματική Ταξιαρχία) κατά τη διάρκεια της μεταγωγής του προς το αεροδρόμιο. Πάνε 10 χρόνια πλέον από τότε που οι νεαροί Ζιέντ Μπενά και Μπούνα Τραορέ σκοτώθηκαν καταδιωκόμενοι από την αστυνομία. Δεν χρειάζεται να αναφερθούμε στους οικονομικούς πολέμους, στο Μπαλί και αλλού…

Δεν υπολογίζουμε πια στις διαδικασίες που κίνησαν οι κοντινοί των θυμάτων που δολοφονήθηκαν από το οπλισμένο χέρι του κράτους. Καμία καταγγελία δεν έχει σαν αποτέλεσμα την τιμωρία των ενόχων!

Απαιτούμε άμεση και αμείλικτη δικαιοσύνη για τους πληρωμένους δολοφόνους που κρύβονται στις τάξεις ένοπλων δυνάμεων του κράτους.

Ζητάμε, απότώρα, αμνηστία για όλουςτους κατηγορούμενους αντιστεκόμενους στο φράγμα του Σιβένς, τους οποίους εμείς υπολογίζουμε σαν πολιτικούς κρατούμενους.

Ζητά με εξίσου, τον απόλυτο αφοπλισμό των πολλαπλών ένοπλων δυνάμεων του κράτους, για να τελειώνουμε με τις δολοφονίες και τις βιαιοπραγίες της αστυνομίας, της χωροφυλακής και του στρατού.

Συγκεντρωνόμαστε έτσι, στο κάλεσμα της ZAD (ζώνη προς υπεράσπιση) της Notre Dame des Landes, για να διαδηλώσουμε ενάντια στην αστυνομική καταστολή, το Σάββατο 22 Νοεμβρίου του 2014 :

  • Στη Ναντ, στις 14.00 στον περίβολο του δικαστηρίου
  • Και οπουδήποτε αλλού!

Καλούμε κάθε άτομο και κάθε συλλογικότητα που τους αφορά ο κίνδυνος που εκπροσωπεί η αστυνομία του κράτους, να διοργανώσουν δράσεις διαμαρτυρίας σ’ όποιο σημείο κι αν βρίσκονται.

Να κάνουμε την 22 Νοέμβρη μια μέρα ενάντια στις βιαιοπραγίες των ενόπλων μηχαμισμών του κράτους, σε εθνική και διεθνή κλίμακα, αλλά ας μην ξεχνάμε ότι κάθε μέρα, πριν και μετά από αυτήν την ημερομηνία, είναι κατάλληλη για να επαναστατήσουμε ενάντια σ’ένα θεσμό που σακατεύει και δολοφονεί για λογαριασμό του κράτους «δικαίου» και των μαφιόζικων, καταστρεπτικών και κερδοσκοπικών σχεδίων του.

Ας οργιστούμε!

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Faisons du 22 novembre une date nationale et internationale contre les répressions policières

APPEL A PARTICIPER A LA JOURNEE DU 22 NOVEMBRE, CONTRE LES REPRESSIONS POLICERES

La répression qui s’abat sur les opposant-e-s aux projets mafieux des gouvernant-e-s est chaque fois plus violente.

L’arrivée du Parti Socialiste au pouvoir n’y aura rien changé.

La police, la gendarmerie et l’armée blesse et mutile tout autant, peut-être davantage en surfant sur la vague du fascisme montant sous couvert de crise économique mondiale, et ce, grâce aux armes, dont l’efficacité s’accentue par les crédits apportés à la technologie militaire.

Mais outre les budgets alloués à la guerre, toujours plus importants, ce qui inquiète encore plus, c’est la volonté des policer-e-s, gendarmes et et militaires comme de leur patron-ne-s politicien-ne-s d’assumer leur violence. L’omniprésence et l’utilisation effrénées de leur flashballs, “lanceurs de balles défense” (qui sont en fait des flashballs taill XXL!) et grenades explosives désencerclantes en son des exemples concrets.

Le discours est lui aussi décomplexé et la violence banalisée ! Face à nous, les flics sourient ou nous menacent quand on leur demande s’ils sont fier-e-s d’avoir tué. L’un des responsables de la police du Tarn affirmait récemment que celles et ceux qui s’opposent aux “forces de l’ordre” doivent s’attendre à subir des violentes et éventuelles blessures!!!

Et, il y a quelques jours, la police a tuée. Encore.

Nous, réuni-e-s au Testet pour lutter contre le projet mortifère du barrage de Sivens, nous avons perdu un ami. Aux premières heures du dimanche 26 octobre 2014, à quelques mètres des soldat-e-s de l’état, armé-e-s et protégé-e-s par leurs armures et leur bouclier, c’est là que Rémi Fraisse a été assassiné par le bras armé de l’état.

Par un tir tendu d’un-e salarié-e de la guerre de grenade de désencerclement, visant probablement sa tête, s’est coincée entre sa nuque et ses épaules. Pourtant, même les lois internes des bras armés de l’état interdisent les tirs tendus à une certaine distance et interdisent également de viser la tête ou de viser tout court avec certaines armes.

Ceci n’est pas un accident. Il est même étonnant qu’un tel drame ne se soit pas produit plus tôt. En effet, les attaquent des policier-e-s, gendarmes et militaires ont tous les jours dépassées le cadre de leurs propres lois! On ne compte plus les genoux, mains, ventres et têtes visés!!! Leur violence inouïe et illégale nous a laissé à tou-te-s des traces qu’elles soient physiques, ou morales.
Cette fois elle a emportée un homme: Rémi Fraisse.

Mais si la mort de Rémi fait la une des médias et embarrasse les gouvernements, ne croyons pas qu’il s’agit d’une exception.

Fin août, une personne sans-papiers est morte dans une voiture de la BAC (Brigade Anti Criminalité) au cours du trajet qui la ramenait à l’aéroport. Cela fait bientôt 10 ans que les adolescents Zyed Benna et Bouna Traoré sont morts dans un transformateur électrique suite à une course-poursuite avec la police. Sans parler des guerres économiques, au Mali ou ailleurs…

On ne compte plus les procédures lancées par les proches de victimes de meurtres d’un des bras armé de l’état. Aucune plainte ne donne lieu à des emprisonnements!

Nous exigeons une justice rapide et implacable pour les meurtrier-e-s caché-e-s dans les rangs des bras armés de l’état.

Nous demandons, dès maintenant, une amnesty juridique pour tou-te-s les inculpé-e-s opposant-e-s au barrage de Sivens, que nous considérons presque comme des prisonniers politiques.

Nous demandons également, le désarmement total des multiples bras armés de l’état, pour en finir avec les assassinats, les bavures et les violences policières, gendarmes et militaires.

Nous rejoignons ainsi l’appel de la ZAD de Notre Dame des Landes à manifester contre la répression policière le samedi 22 novembre 2014:

  • à Nantes, à 14h sur le parvis du palais de (l’in)justice
  • ou ailleurs et partout !

Nous appelons chaque personne et chaque groupe qui se sent concerné par le danger que représentent la police de l’état à mener des actions et à manifester où qu’elle/il soit.

Faisons du 22 novembre une date nationale et internationale contre les violences des bras armés de l’état, mais n’oublions pas que chaque jour, avant et après cette date, est propice pour s’insurger contre l’existence d’une institution qui mutile et assassine pour le compte de l’état “de droit” et de ses projets juteux, mafieux et dévastateurs.

Indignons-nous !

APPEL A PARTICIPER A LA JOURNEE DU 22 NOVEMBRE 2014, CONTRE LES REPRESSIONS POLICERES

Faisons du 22 novembre une date nationale et internationale contre les répressions policières

APPEL A PARTICIPER A LA JOURNEE DU 22 NOVEMBRE, CONTRE LES REPRESSIONS POLICERES

La répression qui s’abat sur les opposant-e-s aux projets mafieux des gouvernant-e-s est chaque fois plus violente.

L’arrivée du Parti Socialiste au pouvoir n’y aura rien changé.

La police, la gendarmerie et l’armée blesse et mutile tout autant, peut-être davantage en surfant sur la vague du fascisme montant sous couvert de crise économique mondiale, et ce, grâce aux armes, dont l’efficacité s’accentue par les crédits apportés à la technologie militaire.

Mais outre les budgets alloués à la guerre, toujours plus importants, ce qui inquiète encore plus, c’est la volonté des policer-e-s, gendarmes et et militaires comme de leur patron-ne-s politicien-ne-s d’assumer leur violence. L’omniprésence et l’utilisation effrénées de leur flashballs, “lanceurs de balles défense” (qui sont en fait des flashballs taill XXL!) et grenades explosives désencerclantes en son des exemples concrets.

Le discours est lui aussi décomplexé et la violence banalisée ! Face à nous, les flics sourient ou nous menacent quand on leur demande s’ils sont fier-e-s d’avoir tué. L’un des responsables de la police du Tarn affirmait récemment que celles et ceux qui s’opposent aux “forces de l’ordre” doivent s’attendre à subir des violentes et éventuelles blessures!!!

Et, il y a quelques jours, la police a tuée. Encore.

Nous, réuni-e-s au Testet pour lutter contre le projet mortifère du barrage de Sivens, nous avons perdu un ami. Aux premières heures du dimanche 26 octobre 2014, à quelques mètres des soldat-e-s de l’état, armé-e-s et protégé-e-s par leurs armures et leur bouclier, c’est là que Rémi Fraisse a été assassiné par le bras armé de l’état.

Par un tir tendu d’un-e salarié-e de la guerre de grenade de désencerclement, visant probablement sa tête, s’est coincée entre sa nuque et ses épaules. Pourtant, même les lois internes des bras armés de l’état interdisent les tirs tendus à une certaine distance et interdisent également de viser la tête ou de viser tout court avec certaines armes.

Ceci n’est pas un accident. Il est même étonnant qu’un tel drame ne se soit pas produit plus tôt. En effet, les attaquent des policier-e-s, gendarmes et militaires ont tous les jours dépassées le cadre de leurs propres lois! On ne compte plus les genoux, mains, ventres et têtes visés!!! Leur violence inouïe et illégale nous a laissé à tou-te-s des traces qu’elles soient physiques, ou morales.
Cette fois elle a emportée un homme: Rémi Fraisse.

Mais si la mort de Rémi fait la une des médias et embarrasse les gouvernements, ne croyons pas qu’il s’agit d’une exception.

Fin août, une personne sans-papiers est morte dans une voiture de la BAC (Brigade Anti Criminalité) au cours du trajet qui la ramenait à l’aéroport. Cela fait bientôt 10 ans que les adolescents Zyed Benna et Bouna Traoré sont morts dans un transformateur électrique suite à une course-poursuite avec la police. Sans parler des guerres économiques, au Mali ou ailleurs…

On ne compte plus les procédures lancées par les proches de victimes de meurtres d’un des bras armé de l’état. Aucune plainte ne donne lieu à des emprisonnements!

Nous exigeons une justice rapide et implacable pour les meurtrier-e-s caché-e-s dans les rangs des bras armés de l’état.

Nous demandons, dès maintenant, une amnesty juridique pour tou-te-s les inculpé-e-s opposant-e-s au barrage de Sivens, que nous considérons presque comme des prisonniers politiques.

Nous demandons également, le désarmement total des multiples bras armés de l’état, pour en finir avec les assassinats, les bavures et les violences policières, gendarmes et militaires.

Nous rejoignons ainsi l’appel de la ZAD de Notre Dame des Landes à manifester contre la répression policière le samedi 22 novembre 2014:

à Nantes, à 14h sur le parvis du palais de (l’in)justice
ou ailleurs et partout !

Nous appelons chaque personne et chaque groupe qui se sent concerné par le danger que représentent la police de l’état à mener des actions et à manifester où qu’elle/il soit.

Faisons du 22 novembre une date nationale et internationale contre les violences des bras armés de l’état, mais n’oublions pas que chaque jour, avant et après cette date, est propice pour s’insurger contre l’existence d’une institution qui mutile et assassine pour le compte de l’état “de droit” et de ses projets juteux, mafieux et dévastateurs.

Indignons-nous !

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